L'hypnose peut se définir comme un état particulier de conscience, mais aussi comme l'ensemble des techniques permettant de parvenir à cet état.

 

Il faut noter qu’il s’agit d’un état naturel. Vous avez tous expérimenté l’hypnose, en terme de « décrochage ». Cette rêverie ou vous n’êtes plus vraiment là, mais tout de même en train de continuer de fonctionner. Ne vous est il pas arrivé de prendre votre voiture pour aller aux courses, et de finir devant la porte du bureau… ? Pourtant, vous avez conduit, vous vous êtes arrêté au feu, n’avez pas eu d’accident, mais vous étiez ailleurs. Cet état est un état d’hypnose.

 

Cet état particulier est souvent décrit comme étant proche du sommeil, mais en réalité, il s’agirait plutôt d’un état d’hyper concentration. Les personnes pensent alors que l'on pourrait les manipuler, leur faire faire des choses qu’ils ne feraient pas dans leur état normal. Cela est faux. Les limites de chacun sont conservées, ce qui implique qu’il est impossible de vous faire dire ou faire ce que vous ne souhaitez pas.

L’idée est en fait d’accéder de manière un peu plus directe à l’inconscient, sans les barrières, les blocages, du raisonnement conscient. Cela permet au patient d’accéder à des solutions nouvelles pour résoudre son problème. Il est bien évident que le thérapeute ne dispose pas de ces solutions, mais il est un outil pour le patient, qui lui permet de trouver en lui les réponses à ses questions.

 

L’hypnose doit être envisagée comme un outil, que je décide ou non d’utiliser, en fonction de la situation, du patient etc.

Ceux qui veulent recourir à l’hypnose sont parfois curieux de l’aspect magique de cette thérapie que l’on ne comprend pas bien et qui agit tout de même. Mais surtout, le recours à l’hypnose montre la croyance que les patients ont en leur propres ressources, la certitude qu’ils disposent de capacités physiques et mentales pour résoudre leur difficulté.

 

J’insiste ici sur le fait qu’une psychothérapie, un travail sur soi, quel qu’il soit, nécessite un engagement de la part de la personne, une volonté de travailler sur soi, de se questionner, de prendre sa vie en main.

Attention donc, au risque de croire que le thérapeute va « résoudre vos problèmes ». Le thérapeute est un compagnon, un soutien dans vos réflexions et vos désirs de changement.

Attention aussi à la croyance (répandue) qui pourrait nous faire croire qu’en deux séances d’hypnose tous les soucis disparaissent...

 

Toutes les difficultés traitées en thérapie classique peuvent être abordées sous l’angle de l’hypnose (dépendances, angoisses, phobies, troubles du comportement, trouble alimentaire, sommeil, etc.), mais nécessite un véritable travail. Ensemble, nous pouvons vous permettre d’y arriver.

 

 

Je tiens à préciser ici que je ne me revendique pas hypnothérapeute, dans la mesure ou j’utilise tout un pannel de techniques dans les thérapies, et pas seulement celle là. Par ailleurs, l’essentiel de ma pratique hypnotique se situe autour de l’hypnose dite conversationnelle, sans transe. Cela consiste à mobiliser l’inconscient de la personne tout en conversant avec elle. Ce type d’hypnose est aussi appelé hypnose indirecte par opposition à l’hypnose directive, souvent utilisée par les cliniciens.